L’aboutissement des négociations entre Berne et Bruxelles constitue une première étape, mais les travaux ne sont pas terminés. Une phase de consultation devrait être ouverte avant l’été. Le plat de résistance pour boucler ce dossier est toutefois prévu pour 2026, lorsque le Parlement débattra du paquet d’accords avec l’UE.
Le gouvernement devra alors convaincre les Chambres fédérales et la mission ne sera pas simple, car les oppositions ne manquent pas. L’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice) s’oppose à tout rapprochement avec l’UE. Les milieux syndicaux feront de même tant qu’ils estiment que la protection des salaires est menacée.
Si les élus fédéraux paraphent l’accord, il devra encore séduire le peuple. Selon les informations de plusieurs médias, le Conseil fédéral pourrait diviser le paquet d’accords en plusieurs morceaux, ce qui conduirait à plusieurs référendums et plusieurs votations populaires séparées. Les campagnes s’annoncent toutefois d’ores et déjà mouvementées.
130 millions par an pour la cohésion
La Suisse s’est également engagée à verser une contribution dans le domaine de la cohésion pour les années 2025 à 2029. Cet engagement financier s’élève à 130 millions de francs par année.
Cette somme sera directement affectée à des programmes et à des projets de pays partenaires de la Suisse au sein de l’UE. Elle sera due dès l’entrée en vigueur des accords du paquet.
Pour 2030 à 2036, le montant annuel sera de 350 millions de francs. Ces contributions financeront des programmes et des projets communs, notamment dans le domaine de la migration.